L’acceptation est synonyme de résistance, de résilience, d’intelligence et de quiétude.
L’acceptation
nait de la volonté de survivre, de poursuivre la lutte, de vaincre et de vivre
le bonheur. « Ce qui est fait est fait et la vie mérite d’être continuée à
vivre », tel est le crédo de celui qui sait s’accepter, qui sait accepter les
mauvais coups et les vicissitudes de la vie.
L’acceptation
commence en soi. On ne peut rien accepter si on ne s’accepte pas au préalable.
Celui
qui s’accepte est maitre de lui – même et de son avenir. Il est maitre de sa
situation. Il est libre de rêver et de vivre ses rêves, même dans la
souffrance. Il endure le malheur éphémère dans l’espérance du bonheur futur. Il
reconnait, certes, son impuissance d’empêcher définitivement la survenue de
certains évènements, comme les accidents, la maladie et la mort, mais aussi, sa
puissance de les dominer, de les dépasser. Il accepte qu’ils l’émeuvent
tristement et le meuvent positivement vers d’heureuses voies de sorties.
Celui
qui s’accepte accepte son présent. Il accepte les circonstances qui sont présents
dans sa vie, les maitrise, décèle leurs bons et mauvais côtés et agit afin de
les changer. Il accepte d’être celui qu’il est au moment qu’il est. Il accepte
ses qualités. Il accepte humblement ses défauts, ainsi que les critiques des
autres. Il travaille à son amélioration. Il accepte de vivre le réel en
regardant vers le futur, en vérifiant s’il est sur la voie qu’il a choisi.
Celui
qui s’accepte accepte son passé, accepte qu’il ne puisse rien y changer. Il
reconnait ses erreurs, tire de salutaires leçons et se projette vers l’avenir.
Il supprime tout regret, bannit tout jugement négatif sur lui – même, oublie
tout et tourne la page.
Celui
qui s’accepte accepte de croire en lui – même, de croire qu’il peut parvenir à
tout. Il accepte de s’investir dans ses rêves pour construire sa propre
réalité.
Qu’est
– ce qui nous arrive lorsque nous acceptons de subir les réalités des
autres ?
L’acceptation
est synonyme de résistance, de résilience, d’intelligence et de quiétude.
Lorsque
nous acceptons avec foi de subir les réalités de autres nous devenons plus
solides et plus résistants. Chaque coup dur augmente notre détermination de
vaincre l’oppresseur. Chaque brimade
éveille notre conscience d’homme et notre désir de liberté.
Lorsque
nous acceptons une situation de vie passé ou présente telle quelle, nous
devenions plus résilients. Notre capacité de la vaincre et d’aller au – delà
d’elle augmente. Nous n’oublions pas le tort qu’elle nous a fait, mais nous ne
voulons aucunement causer de tort à notre futur.
La
mort, si cruelle soit – elle, doit être enterrée avant qu’elle empoisonne et
tue notre âme.
L’échec,
si décevant soit – il, doit nous servir de compost pour faire grandir nos
desseins de réussir.
Lorsque
nous acceptons de subir les réalités des autres, nous devenons plus
intelligents. Nous acceptons ainsi d’apprendre pour mieux comprendre et mieux réagir,
pour pouvoir changer les choses à coups sûrs et sans trop souffrir. Nous
recherchons d’autres options qui débouchent sur les chemins de nos rêves.
Lorsque
nous acceptons telles quelles les circonstances présentes, nous attendons, avec
calme et patience, les fruits de nos espérances. Même dans la douleur, même
dans la souffrance, même pendant les moments les plus sombres de la vie, nous
gardons notre quiétude d’esprit puisque nous savons déjà qu’il n’est rien que nous ne pouvons pas changer.
Est
– il quelque fois nécessaire d’accepter de subir les réalités des autres ?
Il
est quelquefois essentiel d’accepter de subir les réalités que les autres nous
imposent. Nous avons souvent besoin de moyens pour pouvoir bâtir nos propres
réalités et ces moyens s’acquièrent dans le temps et travers des
expériences.
Il n’est pas
toujours nécessaire d’accepter de subir la grande réalité que les
autres ont fabriquée. Nous devons à
jamais nous efforcer d’y apporter notre sel, notre lumière et notre vérité.
Nous devons nous appliquer à l’améliorer. Nous devons agir sur notre
monde ; toute initiative qui ne vise pas à améliorer la réalité présente
est condamnée à l’échéance.
(Un extrait du livre La
Puissance de nos Rêves, Dr. Berthony Jean François. A Paraitre bientôt).
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