Le Brisement: l'ultime épreuve pour changer et réussir.

C’est l’ultime épreuve. Lorsque, sous l’effet de fortes secousses ou de pressions trop élevées, lorsque, contre des murs de la vie, une âme s’éclate en morceaux, s’éparpille, se ramollit même, elle éprouve des douleurs incommensurables. Humiliée, méprisée, injuriée, rejetée et abandonnée par presque tous, elle est au fond d’une boue immonde. Les odeurs nauséabondes de son passé lui montent au nez. Son orgueil est fouetté jusqu’aux os. Ses faiblesses sont à nu.


L’expérience du brisement.

Le brisement est comme l’accouchement. Ses douleurs sont intenses. Il nous déshabille complètement devant les autres. Honteux, nous nous sentons humiliés. Nos membres s’affaiblissent. Nos orgueils fléchissent. Comme l’accouchée qui s’oublie en pensant à l’enfant qui viendra, nous devons, lors du brisement, nous oublier totalement, nous dépouiller de nos orgueils.

Le brisement est comme des épreuves scolaires. A côté de nos petites forces, il nous permet d’identifier et de corriger nos fautes, de déceler et de diminuer nos grandes faiblesses. Il révèle le mal qui est en nous. Il nous permet de progresser, de monter en grade.

Nous devons savoir que, au – delà des souffrances, des humiliations et de la nudité, une nouvelle naissance se produira, qu’une nouvelle vie naîtra.

Oui, au – delà des souffrances, au – delà des humiliations, au – delà de nos faiblesses dévoilées, nous sommes appelés à l’accepter avec soumission et foi, car il est presque impossible d’atteindre la gloire sans passer par le brisement. 


                                                        

 Les étapes du brisement.

Le brisement est un processus. Pour se relever après une chute, grandir à travers ses souffrances et atteindre la gloire, on doit passer par les étapes suivantes :

1-      Les tribulations
Lorsque quelqu’un échoue, lorsqu’il succombe à de trop fortes secousses ou des pressions trop élevées, lorsqu’il s’écrase contre un mur placé devant lui, il va connaitre toute une série de tribulations. Il sera humilié et rejeté, surtout par ses plus proches parents et amis. On l’accusera de tout mal, de défauts qu’il ne possède pas. Il se sentira abandonné, diminué et faible. Il souffrira énormément.


2-      La soumission.
C’est l’étape ultime et suffisante. Nous en avons déjà parlé. Elle est indispensable. Quiconque reste soumis à son idéal et à ses valeurs obtiendra assez de capacités pour endurer avec calme et assurance ses souffrances, et attendre avec foi et persévérance sa délivrance.  Quiconque désire la victoire, obtiendra assez de puissances pour se relever et progresser avec tendresse, amour et sagesse.


3-      La Prise de conscience de nos défauts et faiblesses.
L’objectif premier des épreuves est de mettre en évidence nos défauts et nos faiblesses afin que nous puissions les corriger et mieux réussir. Le ressentiment d’un besoin croissant d’une vie de victoire, à travers la prise de conscience de notre état mauvais, est l’accroissement de la sagesse.


4-      Le développement de l’humilité.
 La grande sagesse nous permettra de comprendre que l’essentiel n’est pas de nous soucier des critiques des autres, mais plutôt de nous concentrer sur nous-mêmes, de nous nettoyer, de vaincre et chasser l’orgueil qui est en nous. Nous deviendrons alors plus humbles et plus sages. Nous cesserons alors d’accuser les autres. Nous accepterons que nous sommes les seuls responsables de nos malheurs et de nos maux. Nous comprendrons aussi que nos souffrances ne sont pas causées par nos oppresseurs, mais viennent de nos âmes malades. Nous admettons que, si une personne ressent de fortes douleurs lors même de pressions minimes, c’est parce que son âme est en pourriture. Ces pressions sont appelées à la nettoyer, comme on presse sur un abcès pour évacuer ses pus. Nous acceptons de souffrir en silence. Nous acceptons de souffrir dans l’humilité. Nous acceptons la souffrance qui nous purifie.


5-      La mort du moi
Le moi est orgueilleux. Pour détruire complètement l’orgueil qui est en nous, pour renoncer complètement à nous – mêmes, nous devons le tuer en chacun de nous. Nous devons l’anéantir en reconnaissant que nous ne sommes rien, sinon des instruments que Dieu utilise pour accomplir son œuvre.Mourir, c’est pour vivre de nouveau. Pour germer, grandir, fleurir et produire des fruits, le grain se meurt d’abord. Aussi faut – il à chacun, pour avoir une nouvelle vie, expérimenter la mort à soi .A cette étape, le brisement est parfait et régénère l’âme.


Extrait du livre LES BATAILLES DE LA VIE.
Dr. Berthony Jean François, 2017@ Tous droits réservés.

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